Larchey, 1865 : Tu n’auras rien. — Mot à mot : Si tu veux avoir mon argent, tu peux fouiller dans ta poche et te payer toi-même.
Justement mon propriétaire Vint me réclamer mon loyer. Je lui dis, feignant la colère : Tu peux te fouiller.
Hardy, Chanson.
Rigaud, 1881 : Tu n’obtiendras rien, il n’y a rien pour toi.
Veux-tu me rendre un service ? — Tu peux te fouiller.
Mot à mot : tu peux regarder dans tes poches pour voir si tu peux te le rendre. — Cette expression est encore prise dans le sens de : tu te trompes ; s’il croit que je l’aime, il peut se fouiller.
Et Champfleury, Sarcey, Scholl, Zola, etc… etc… peuvent se fouiller.
(L’Étrille, janvier 1879.)
Virmaître, 1894 : Tu n’auras rien, ou il ne reste rien (Argot du peuple).